019. Les recommandations des experts et la réalité du patient

H Kuhn, C Guzman
(Cloppenburg, Allemagne)

Des enquêtes ont montré que 50 % des informations sont oubliées une fois que le patient est à la maison. Généralement, pas plus de quatre choses restent en mémoire. Le jargon dans l’enseignement médical doit être évité, car il renforce l’inégalité entre le médecin et le patient. Près de 70 % des patients interrogés par Simmel et al. après une PTH sont de nouveau actifs physiquement. Les sportifs sont plus satisfaits des résultats de leur opération de la hanche que les patients du groupe non sportif. 28 % des personnes interrogées n’ont reçu aucune recommandation en matière de sport après leur PTH ou ne s’en souviennent pas. Plus des trois quarts des patients rencontrent des difficultés pour reprendre le sport : crainte d’une chute 37 %, crainte de blessures 25 %, incertitude générale pour la reprise de leur activité physique 24 %. Le niveau de la reprise sportive après la pose d’une prothèse est en corrélation avec le niveau sportif préopératoire. Un groupe de patients important pratique un sport requérant un impact élevé. Il existe des sports particulièrement adaptés et nous savons qu’en cas de contrainte limite la masse osseuse et la solidité des os augmentent. Cela nous permet de recommander en général une activité physique avec la prothèse en tenant compte des conditions personnelles en termes de capacités sportives.

Las encuestas indican que el 50% de la información se olvida una vez que el paciente vuelve a casa, y que por lo general no retiene en su memoria más de cuatro cosas. Hay que evitar por tanto el uso de la jerga médica pues refuerza la desigualdad entre médico y paciente. Casi el 70% de los pacientes encuestados por Simmel et alli recobra su actividad física después de recibir una PTC. El grupo deportivo se mostraba más satisfecho con los resultados de su operación de cadera que el grupo no deportivo. El 28% de los encuestados no recibió ninguna recomendación referente a la actividad deportiva después de introducirse una PTC, o no podía recordarla. Más de tres cuartas partes de los pacientes tenían problemas para empezar a practicar deporte: miedo a caerse, el 37%; a lesionarse, el 25%; una incertidumbre general por el regreso a la actividad deportiva, el 24%. El nivel deportivo posterior al implante de la prótesis presentaba una correlación con el nivel deportivo preoperatorio. Un número significativo de pacientes practican deportes de alto impacto. Hay deportes especialmente adecuados y se sabe que con ellos aumenta la masa ósea y la resistencia ósea a la tensión límite, lo que nos permite recomendar en general la práctica de deporte con la prótesis, siempre teniendo en cuenta las necesidades individuales y las condiciones individuales para la práctica deportiva.

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