022. Quand une reprise de l’hanche partielle et quand totale ? Notre expérience avec les prothèses de reprise et tiges de première intention. - When a partial and when a total hip replacement? Our experience with revision prosthesis and with primary stem.

P.G.Vasina, P.Palumbi
Ravenna, Bologne – Italie


Depuis 1998, à l’Hôpital d’Argenta (Ferrara) et depuis 2012 dans différentes cliniques privées nous avons effectué 624 révisions de l’hanche, totales ou partielles; parmi ceux-ci, en particulier, 164 ont été traités par des tiges de première intention, lorsque les conditions du fémur le permettaient.
93 d’entre eux étaient modulaire tiges S.ROM courte, les restantes 71, tiges monobloc de la première intention.
En particulier, les auteurs analysent les cas réalisées avec tige monobloc, et ceux qui sont exploités pour le stress shielding.
Les tiges de première intention ont été utilisés dans la perte de substance du type Paprosky un ou parfois avec le type deux, tandis que dans les cas les plus graves nous avons toujours utilisé des tiges de Wagner. Dans tous les cas, le principe fondamental a été d’essayer de toujours porter la charge sur l’os le plus proximale possible.
En cas de stress shielding avec des signes de lyse proximale mais emprise tenace distal de la pointe, nous avons réalisée une fissuration latérale de 5-6 mm de large, commençant au dessous du petit trochanter et terminant juste au dessous de la pointe, sous la protection de deux cerclages au-dessus et en dessous de la fissure.
Cette technique, si possible, est préférée à la Wagner classique, car elle permet une récupération presque immédiate de la charge.
Pendant quatre ans, nous avons utilisé avec une satisfaction particulière une tige anatomique qui réalise un remplissage proximal optimal, même lorsque l’os spongieux proximale est très pauvre ou absent.

Since 1998, at the Hospital of Argenta (FERRARA) and after 2011 in many private clinics we have performed 624 hip revisions, total or partial; among these, in particular, 164 were treated by first primary stems, when femoral conditions allowed it.
93 of these were S.ROM short modular stems, the remaining 71 were primary monoblock stems.
In particular, the authors analyze the cases performed by primary monoblock stems, and those operated for stress shielding.
The primary stems were used in loss of substance type Paprosky 1 and sometimes together with type 2, while in the most severe cases we have always used Wagner’s stems. In any case, the fundamental principle has been to always try to carry the load on the bone as proximally as possible.
In cases of stress shielding with proximal signs of lysis but tenacious grip of the distal tip, it was performed by fissuring side 5-6 mm wide from the subthrocanteric area and ending just below the tip, with two protective hoopings above and below the fissure.
This technique, when possible, is preferred to the classical Wagner, since it allows an almost immediate recovery of weight bearing.
For four years we have used with particular satisfaction an anatomical stem with optimal proximal press fit, even when the proximal cancellous bone is very poor or absent.

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