Dan Anusca, Raul Muresan, Florin Poenaru
(Craiova, Roumanie)
Introduction :
L’augmentation du nombre d’arthroplasties effectuées annuellement entraîne une hausse des complications postopératoires, telles que les infections périprothétiques, la perte osseuse massive et les ruptures ligamentaires traumatiques et non traumatiques. Objectif : Présenter la prise en charge de deux cas complexes de rupture traumatique du ligament patellaire et d’infection périprothétique, traités par une révision en deux temps et une reconstruction du mécanisme extenseur à l’aide d’un greffon synthétique.
Matériels et méthodes :
Cas 1 : Un patient âgé, traité pour gonarthrose droite et sorti en bonne condition, se présente aux urgences après un traumatisme avec une plaie dehiscente de 10 heures exposant le ligament patellaire. Une intervention chirurgicale d’urgence a été réalisée avec lavage intensif et suture du ligament. En raison d’une évolution défavorable, une révision en deux temps de la prothèse infectée et une reconstruction du ligament avec un greffon Marlex ont été nécessaires.
Cas 2 : Un patient obèse, après une prothèse de genou, a chuté et a subi une rupture du ligament patellaire. Des marqueurs inflammatoires élevés ont suggéré une infection récente, ce qui a conduit à la reconstruction du ligament avec un greffon Marlex. Discussion : Le greffon Marlex offre une grande flexibilité chirurgicale grâce à ses propriétés mécaniques et de biointégration. Conclusion : la reconstruction du mécanisme extenseur avec un substitut alloplastique en maille de polypropylène est une avancée importante en orthopédie, résolvant les défis techniques passés et offrant un soutien fiable à court et long terme.
Introduction : The substantial increase in the number of arthroplasties performed annually has inevitably resulted in a higher incidence of postoperative complications, such as periprosthetic infections, severe bone loss, and both traumatic and non-traumatic ligament ruptures. Objective : To present the management of two complex cases involving periprosthetic infection and traumatic rupture of the patellar ligament, treated via a two-stage revision and extensor mechanism reconstruction employing a synthetic graft. Materials and Methods : Case 1: An elderly patient, previously treated for right gonarthrosis and discharged in favorable condition, presented to the Emergency Department after a trauma with a 10-hour-old dehiscent wound exposing the residual patellar ligament. Emergency surgical intervention was performed, involving extensive lavage and ligament suturing. Due to an unfavorable evolution, a two-stage revision of the infected prosthesis and reconstruction of the patellar ligament using a Marlex mesh synthetic graft was required. Case 2: A large patient sustained a fall following knee arthroplasty, resulting in patellar ligament rupture. Laboratory findings revealed elevated inflammatory markers, necessitating the implementation of a protocol for recent infection management and patellar ligament reconstruction using a Marlex mesh synthetic graft. Both cases demonstrated favorable postoperative outcomes, including successful graft integration and restoration of normal functional activities. Discussion : The Marlex mesh synthetic graft provides exceptional surgical adaptability owing to its superior mechanical properties and biointegration capabilities. Conclusion : The reconstruction of the knee extensor mechanism using a polypropylene mesh alloplastic substitute represents a significant advancement in orthopedic surgery. This technique effectively addresses longstanding technical challenges, offering robust quantitative and qualitative support, with encouraging results observed in both short- and long-term follow-u