053. Analyse épidémiologique des phlegmons des gaines des flechisseurs au CHU de Martinique - Impact clinique et microbiologique du contexte pandémique COVID-19

P Pirbakas, Ch Gabriel, J Donatien, L Stratan, G Odri, M Severyns, S Plawecki
(Fort de France, Martinique)Introduction : La pandémie liée au COVID-19 en France a récemment contribué à modifier le mode de vie des patients ainsi que les modalités de prise en charge médico-chirurgicale. Ces facterus pourraient être la source de modification du spectre microbiologique, de la gravité ainsi que de l’évolutivté des phlégmons des gaines des fléchisseurs. L’objectif de cette étude étaient de faire un état des lieux épidémiologique et bactériologique de ces infections de la main et de comparer avec les données cliniques et microbiologiques avant et après la crise sanitaire dûe à la COVID-19
Hypothèses : l’hypothèse de ce travail était que les phlegmons des gaines des fléchisseurs au CHU de Martinique présentent des caractéristiques microbiologiques spécifiques et que celles-ci ont également pu se modifier avec l’introduction récente de solution hydro-alcoolique liée à la pandémie COVID-19
Matériel et méthodes : Entre janvier 2016 et décembre 2020, l’ensemble des données épidémiologiques préopératoires de nos patients ont été colligées. Le stade de gravité nom Michon, l’usage de la solution hydro-alcoolique ainsi que l’évolution clinique précoce ont été recueillies. La cohorte était ensuite divisée en deux groupes afin de comparer les profil microbiologiques, la prise en charge et l’évolution clinique des patients en période pré-COVID de ceux en période post COVID
Résultat : Un total de 199 patient ont été inclus, 154 patients en période pré-COVID et 26 en période post-COVID. On retrouvait une majorité de SASM (58,3 %, n=105) et 18,9 % de prélèvements négatifs (n=34). Aucune différence statistiquement significative n’était retrouvée entre les deux groupes concernant les résultats bactériologiques. L’évolution clinique était jugée comme favorable dans 93,5 % des cas du groupe pré-COVID contre 80,8 % dans le groupe post-Covid (p=0,046). L’utilisation de SHA (p<0,0001) ainsi que le stade de sévérité initial selon Michon étaient significativement plus

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