33.Ostéosynthèse verrouillée par voie mini-invasive des fractures péri-prothétiques - Locked ORIF by MIS in periprosthetics fractures

Ducellier F, Steiger V, Cronier P, Bizot P (Angers)


Préalable
La prévalence des fractures péri-prothétiques est en augmentation et leur traitement reste émaillé d’un fort taux de complication. Le but de cette étude est d’évaluer les résultats de l’ostéosynthèse verrouillée par abord mini-invasif pour les fractures péri-prothétiques de fémur.

Matériel et méthode:
37 fractures péri-prothétiques (hanche et genou) consécutives chez 36 patients (26 femmes, 10 hommes) ont été étudiées rétrospectivement. L’âge moyen était de 79 + 14 ans (42-98).
Nous avons utilisé la classification de Vancouver pour les fractures sur PTH et une description simple de la fracture pour les PTG en tenant compte du descellement des implants.
Tous les patients ont été opérés par une technique «mini-invasive» comprenant une réduction à foyer fermé et une synthèse par plaque verrouillée du système LISS® (SynthèsTM) glissée à la face latérale du fémur par une courte incision.

Résultats:
4 patients sont décédés. Le recul moyen était de 19 + 12 mois (4-37). Il n’y a eu aucune infection. On note 3 reprises chirurgicales pour fracture au dessus de la plaque à 5 semaines (reprise par tige longue), rupture de plaque sur PTG à 5 mois reprise par la même technique, et démontage par défaut de verrouillage (reprise par prothèse à charnière à 6 mois). Un patient a présenté un déplacement secondaire sans conséquence. Le taux de consolidation était de 91% à un délai moyen de 10 + 3 semaines. Tous les patients de moins de 80 ans avaient repris la marche au dernier recul.

Discussion et conclusion:
L’ostéosynthèse verrouillée par voie mini-invasive pour le traitement des fractures péri-prothétiques du fémur a permis d’obtenir 91% de consolidation avec une morbidité faible. Toutefois, les résultats fonctionnels au dernier recul sont décevants chez les patients de plus de 80 ans.

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