40- Patelloplastie et PTG - Patelloplasty and TKA

T. Navarre, J.L. Rouvillain, E. Garron, W. Daoud (Fort de France)


Les séries à long terme de PTG ont permis de d’établir que restaurer un axe mécanique satisfaisant du membre prothésé permettait d’améliorer la longévité des implants. Dès lors, les problèmes affectant l’articulation fémoro patellaire dans la PTG sont devenus les complications les plus fréquentes. Il existe deux attitudes concernant la fémoro patellaire au cours d’une PTG : resurfaçage ou patelloplastie.

De mai 2003 à novembre 2005, 65 PTG de type nex gen avec patelloplastie ont été effectuée par le même opérateur. Les genoux ont été revus de façon rétrospective avec un recul moyen de 23,7 mois (12 – 58). En pré opératoire, tous les genoux sauf 3 avaient des douleurs de rotules. Suivant la classification radiologique d’IWANO pour l’arthrose fémoro patellaire, il y avait 21 stades I, 29 stades II, 7stades III et 8 stades IV. 8 rotules étaient basculées (moyenne de bascule : 7,1°). 5 rotules étaient subluxées (Moyenne de décentrage : 6,6mm). L’intervention a été mené par voie antéro médiale dans 50 cas avec 2 sections de l’aileron rotulien externe, et par voie antéro latérale de Keblish dans 15 cas. Aucun relèvement de la T.T.A. n’a été réalisé. Toutes les rotules ont eu une patelloplastie avec résection des ostéophytes périphériques, associée à une spongialisation en dôme de la rotule dans 39 cas.
Il n’y a eu aucune complication per opératoire.
En post opératoire, 2 genoux ont eu un syndrome douloureux rotulien.
Il n’y a pas eu de complication post opératoire au niveau de l’appareil extenseur.
Les résultats radiologiques ont montré 9 rotules avec bascule minime (moyenne de bascule : 5,7°) et 5 rotules non centrées (moyenne de décentrage : 2mm).
A distance, il n’y a pas eu de révision pour syndrome douloureux rotulien.
La patelloplastie donne de bons résultats cliniques, avec peu de syndrome rotulien douloureux. Elle donne de bons résultats radiologiques avec un bon recentrage rotulien. Elle limite le risque de complication iatrogène per opératoire et de lésion de l’appareil extenseur.
De plus elle permet de conserver l’épaisseur native de la rotule, et de diminuer les risques defractures lors des reprises.

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